Affaire Mahamat Bachar et Mme Madina Ahmat Koullamalah
Tout a commencé par un bon de commande entre ces deux personnages pour aboutir à cette odieuse scène du 21 octobre dernier au quartier Amriguébé que nous regrettons d’ailleurs, contrairement à ce qui se raconte sur les réseaux sociaux.
M. Mahamat Bachar Youssouf et Madame Madina Ahmat Koullamallah se sont connus par l’intermédiaire de M. Mahamat Djouko. Selon les sources proches du dossier, Mme Madina Ahmat Koullamallah avait, en son temps reçu un bon de commande de la part de la Société SOGEA-SATOM pour être ravitaillée en ciment. Les faits remontent en octobre 2014.
« M. Mahamat Djoko est venu me demander si je pouvais fournir du ciment à Madame Madina Ahmat Koullamallah ? J’ai accepté volontiers et nous avons conclu le marché par un acte notarié. La valeur de ciment fourni doit être versée dans mon compte bancaire. A ma grande surprise, l’argent est viré au compte de l’entreprise ETM », se souvient Mahamt Bachar Youssouf. Piqué au vif, notre frère actuellement en détention demande le pourquoi de ce changement d’avis.
Pour le rassurer, Mme Madina lui fait savoir qu’elle a des garanties. La preuve, elle lui montre ses trois concessions et ajoute qu’elle souhaite être crédible auprès de la banque, à travers le mouvement de ce compte bancaire de l’entreprise ETM dont elle est la cosignataire. C’est dire, qu’un retrait ne peut être possible sans sa signature. Elle conclut que notre frère ne doit pas s’inquiéter par rapport à ce changement.
Ensuite, Mme Madina Ahmat Koullamallah fait miroiter une autre opportunité d’affaire à Mahamat Bachar Youssouf. Comme quoi après avoir travaillé un certain temps avec elle et son collaborateur, l’entreprise ETM vient d’être distributeur auprès de la société DANGOTE Cameroun, et qu’ils ont besoin d’une somme de cinquante millions de francs avec lui pour déposer en guise de caution à la société DANGOTE. Alors que c’était une pure nouvelle manœuvre d’escroquerie.
Tout compte fait, une somme de trente millions de francs CFA a été soustraite du montant que Mahamat leur a fournis le ciment.
Un autre commerçant du nom de cherif mahamat a versé 20 millions Cfa pour compléter le montant restant que notre frère a versé sur le compte de l’entreprise ETM que Madame Madina a retiré. Après vérification, il n’y avait aucune caution à verser auprès de DANGOTE Cameroun. Donc, c’est une escroquerie pure et simple.
Pour s’en convaincre, M. Cherif Mahamat et Mahamat Bachar Youssouf ont exigé la preuve qui atteste un quelconque dépôt de caution. A cette question, la dame aurait coupé court en rassurant à ses interlocuteurs qu’elle se porte garante de rembourser leur argent.
Comme si cela ne suffisait pas, son entreprise ETM leur doit 800 sacs de ciment d’un montant de 3 400 000 FCFA et 700 000 FCFA de frais de transport soit une somme totale de 4 100 000 FCA.
Entretemps, notre frère avait deux autres factures d’un montant de 47. 236. 000 FCFA impayées. Et ce, après avoir soustrait les 30 millions sur la valeur du ciment qu’il a fourni et livré à l’administration oléoduc Gaz. Dans ses démarches, qui date d’octobre 2014 à Juin 2015 Madame Madina Ahmat Koullamallah a passé tout son temps a trompé notre frère.
Pourtant l’entreprise oléoduc Gaz a versé la valeur de son travail sur son compte bancaire ORABANK en deux tranches. La première, un montant de 37.080.000 en date du 10 octobre 2014 et la seconde, 11. 330. 000 FCFA un 24 décembre 2014. Mme Madina devait en tout 101.386.000 FCFA.Ce montant correspond à la valeur des sacs de ciment que notre frère a fourni à Madina Ahmat Koullamallah.
« A chaque fois, elle me donnait un nouveau délai et se justifiait en disant que l’entreprise Administration oléoduc Gaz n’a pas encore payé. Plusieurs fois, elle et moi-même avons pris des Rendez-vous pour vérifier si l’entreprise n’a pas payé. Elle n’a jamais respecté ses paroles. Elle est tombée malade, quand j’ai commencé à mettre la pression, et dit que son collaborateur a fuit. Pourtant mes sources indiquent que, ce soi-disant fugitif est envoyé au Cameroun sur l’ordre de Madina », confie notre frère.
En guise d’une solution à l’amiable, une première rencontre du genre a eu lieu une semaine avant le moi de ramadan 2015. Au cours de cette rencontre qui a réuni dix personnes dont cinq de chaque côté en présence de frères de la dame en l’occurrence Brahim Ahmat Koullamallah, Babikir Ahmat Koullamallah…. Après avoir montré les preuves, ses frères ont reconnu que leur sœur à tort et qu’elle doit rembourser l’argent de notre frère. Cependant, ils ont demandé un délai pour retrouver son collaborateur en fuite. Car, selon Madina ce dernier a détourné tout son argent avant de disparaître dans la nature.
Après trois mois d’attente, Mme Madina Ahmat Koullamalah et les siens n’ont montré aucune volonté de rembourser l’argent. Pis, ils ont opposé un refus poli de nous rencontrer.
En quête d’une solution pacifique, les sages de notre famille sont allés solliciter le médiateur de la République, Bachar Ali Souleyman, pour un règlement à l’amiable. Lequel s’est confié à Brahim Ahmat Koullamallah pour avoir de détails sur l’affaire, malheureusement, ce dernier a donné une version erronée des faits. Il va jusqu’à déclaré que sa sœur est aussi plaignante au même titre que notre frère Mahamat Bachar et Cherif Mahamat. Parce qu’ils sont tous victimes d’un fugitif et a insisté sur le fait que Madina ne doit rien à ces fournisseurs. Or, les frères Koullamallah nommément cités ci-hauts, ont reconnu dans un premier temps que leur sœur à tort et doit rembourser l’argent.
Une deuxième tentative de solution à l’amiable a eu lieu chez l’ex-Médiateur de la République M. Abdraman Moussa. Après avoir pris connaissance du fait et ayant entendu les deux parties, M. Abdraman Moussa a demandé à Madame Madina Ahmat Koullamallah, si elle est cosignataire du compte bancaire de l’entreprise ETM, elle a répondu affirmatif. Dans ce cas, il lui propose d’amener le relevé du compte bancaire de l’entreprise ETM pour plus d’éclaircissement.
« S’il se trouve que vous avez signé et que votre collaborateur a retiré cet argent, alors vous êtes responsables et s’il se trouve que votre collaborateur a pu retirer sans votre signature, alors c’est la banque qui est responsable», a-t-il tenté de trancher. Une source proche de la famille Koullamallah, confie en ces termes : « allez y voir M. Adjib Ahmat Koullamallah, car ce dernier est le plus honnête de la Famille …».
Sans hésiter, nous avons orienté notre troisième tentative de solutions à l’amiable par là. Ainsi, l’ex-ministre M. Korom Ahmat a été contacté et qui, a son tour, s’est rapproché de M. Adjib Ahmat Koullamallah ensemble avec M. Abdraman Moussa. Malheureusement, cette dernière tentative a encore échoué comme les deux précédentes.
Qui est Brahim Ahmat Koullamallah dans cette affaire ?
Alors que le médiateur de la République Bachar Ali Souleymane avait enquêté sur l’affaire (après l’échec de la première tentative d’une issue pacifique) auprès de Brahim Ahmat Koullamallah, mais l’ex-ministre et l’actuel conseiller à la présidence de la République a, malheureusement donné une version erronée des faits. Selon lui, sa sœur tout comme Mahamat Bachar sont victimes du fugitif, et insiste que Madina ne doit rien à ce dernier. Or, les frères Koullamallah, dont Brahim et Babikir ont reconnu que leur sœur à tort et qu’elle doit rembourser l’argent. Pire encore, Brahim Koullamallah saisit la justice par une plainte dans laquelle il cite sa sœur Madina et Mahamat Bachar comme plaignants. A ce niveau, l’on se demande à quoi joue Brahim Koullamallah ? Que peut-on retenir de l’intention de l’ex-ministre qui reconnait d’une part que sa sœur est redevable à Mahamat Bachar et d’autre part il la cite comme étant une plaignante du soi-disant fugitif ?
Madina refuse de rembourser ses dettes. Elle a abusé de la confiance de Mahamat Bachar, son fournisseur, et l’a trainé d’octobre 2014 à Juin 2015. Date à laquelle Madina dit avoir remis un cheque qui, en réalité était sans provision dont elle a prétexté que l’un de ses proches collaborateurs est porté disparu avec y compris tout son argent. Après vérification, les arguments de la dame se sont révélés faux. Démunie de toutes preuves et soutenue par son frère germain qui n’est autre que Brahim Ahmat Koullamallah, Madina refuse catégoriquement de rembourser l’argent alors que les personnalités rencontrées durant les différentes tentatives de conciliation lui donnaient tort. Malheureusement cette fameuse affaire a tourné en un accident occasionnant la mort de Mme Madina. Pourtant tout cela aurait pû être évité si elle avait été vraiment aidée par les sages conseils de ses soi-disant grands frères.
Au lieu d’une solution à l’amiable, cette dame a toujours narguer notre frère en ces termes : « kan tidora amchi justice », ce qui signifierait : « si tu veux, va à la justice ».
Toutefois nous déplorons cet acte criminel causé par notre frère tout en invitant M. Adjib Ahmat Koullamallah de donner sa version des faits sur les réseaux sociaux.
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