Dans un torchon de papier signé sur le site de la débyfolie, l’intitulé réflexion s’étale avec l’arrogance qui est la sienne, à savoir tancer le réel, inventer l’illogique, et s’émouvoir aux ballets des singes.
Il est permis de singer, mais l’on ne peut être le singe en question.
Nous ne sommes pas preneurs de la mousse à raser quand elle est périmée.
Si certains de nos compatriotes évoquent le syndrome de février, c’est que pour le présent, et toujours, la quiétude sociale n’existe pas. Personne d’entre nous, et encore parmi ceux qui composent le peuple n’aspire à la guerre, à l’affrontement, si par respect le seuil de la tolérance ne pose l’équivoque de l’injustice.
Le devoir de mémoire n’est pas un papyrus que les espèces débyfole l’attribuent aux évènements de février 2008, ce devoir doit être vu et établi aux diverses injustices que ce régime a établi, à moins de pousser l’amnésie jusqu’à la porte de l’inconnu.
Il n’y a ni parallélisme, ni sadisme aux sympathies d’une certaine élite, moins encore dans la moindre frange d’un peuple qui attend ses libérateurs. Les politico-militaires existent jusqu’aux bas côtés de ceux qui pensent être en sécurité, siphonnant le peuple, maltraitant les classes.
Que les sentinelles de l’ineptie se calment. Les forces combattantes existent sur le territoire national, de l’Est au Sud, du centre au Nord. Elles continueront d’exister, en déplaise aux esprits myopes.
Débyfole bâtisseur dans l’âme ?
On aura tout lu et entendu. Il ne faut pas attendre 18 ans d’exercices moribonds pour faire croire au peuple que c’est aujourd’hui que le développement commence. Il ne faut point attendre d’avoir l’alternative du changement en face pour faire semblant de faire, d’aller sur le terrain pastoral, ou se faire une effigie dans les méandres de la construction. La démagogie du système Débyfole est connue pour son utilisation de la manipulation des masses, et l’oblique tournée vers l’occident. Mais, le tchadien attentif reste singulièrement lucide. Il est impossible de le leurrer ad-vitam. Il ne suffit plus d’aller s’afficher avec quelques pioches pour prévaloir être le chantre du renouveau au Tchad. Cette optique ne marche plus, Débyfole le sait. Il multiplie les efforts pour reconquérir l’opinion publique, mais il ne retrouve plus les mots pour retenir l’attention du simple passant.
C’est aussi clair, même s’il devrait braire à faire pousser un goitre, la mousse est périmée, et elle ne prend plus. Ni sur le seuil des réconciliations défraichies, moins encore les attrapes nigauds du je t’aime moi non plus.
Apôtre de la paix, même pour les novices, Débyfole ne l’a jamais été. Nous sommes allé à la recherche de la paix mais nous ne l’avons pas trouvé dit-il, par la faute des mercenaires qui campent sur leur incompréhension.
D’abord pour faire un correctif simple et mesuré, personne n’est mercenaire quant l’essence même de son combat, est pour son pays et sa liberté. L’ambition qui est la nôtre est suprême. L’ambition qui demeure en chacun des hommes et femmes pour le changement ne peut être quantifiée en ce terme, devenu un fond de commerce pour quelques girouettes copiant tels des saligauds leur maître. La paix réelle, jamais Débyfole ne l’est cherché. Personne n’irait croire les fables racontées aux analphabètes. Ceux qui ont cru à cela, ils l’ont payé de leurs vies. La liste est longue, et infinie.
Nous pensions avoir connu le pire avec les régimes précédents. Mais l’ineffable arrogance, l’insolence, le snobisme, la dictature et l’anti démocratie du système Débyfole frise l’hystérie du réelle. Vouloir défendre un acquis est un droit. Mais qu’on ne le fasse point de manière obtuse, car elle devient odieuse par sens de compréhension. Nous savons que depuis bien de jours déjà, que les opposants de l’extérieur et surtout ceux de la toile, sont infiltrés par des agents assermentés aux services de la Débyfolie. Certains de leurs anciens camarades ont retournés leurs vestes pour quelques cacahuètes.
Que cela se sache, ils ne pourront jamais nous déstabilisés, moins encore arriver à leurs fins. Les quolibets continueront certes, mais l’opposition digne restera fidèle à ses acquis.
Que tous ceux qui continuent à gloser tant que le grenier est en face en profitent, car la saison des manges mil pointe à l’horizon.
LE TCHADANTHROPE