"Certains esprits rétrogrades disent et croient que le pouvoir au Tchad peut être octroyé par l’extérieur. Moi, je leur oppose un NON catégorique. Ce n’est ni dans les capitales étrangères, ni dans les assemblées de l’étranger que viendra le pouvoir au Tchad"
(Idriss Déby).
"Mes chers camarades ;
J’ai beaucoup entendu, depuis décembre 1990 jusqu’à nos jours, des Tchadiens ou des étrangers dire que nous avions été
portés au pouvoir par des pays étrangers. Ils ne pourront pas déformer l’histoire et la vérité. Ce sont eux plutôt qui sont surement déformés par leurs propos, mais ils pas l’histoire. En homme
libre, jaloux de la souveraineté de mon pays, je vous adjure que je ne dois rien à aucun pays, je dis bien aucun pays. Certains esprits rétrogrades disent et croient que le pouvoir au Tchad peut
être octroyé par l’extérieur. Moi, je leur oppose un NON catégorique. Ce n’est ni dans les capitales étrangères, ni dans les assemblées de l’étranger que viendra le pouvoir au Tchad. C’est au
peuple tchadien, un peuple libre, souverain qu’appartient la légitimité de choisir ses dirigeants. Ceux qui croient le contraire sont naïfs ou apatrides.
Très tôt, ces forces rétrogrades se sont réveillées avec une telle violence qu’il nous a fallu manœuvrer, mais en ayant
toujours à l’œilleton les deux cibles critiques que sont la démocratie et la liberté.
Les trajectoires suivies par les réponses aux assauts de ces forces rétrogrades ont fait des victimes, y compris dans les
rangs de certains éléments des forces patriotiques rattrapées par le virus de la pensée unique. Pour nous, il faillait ces sacrifices plutôt que le reniement des engagements pris à BAMINA. La
proclamation officielle de la Renaissance et son inscription comme cadre de mon mandat en cours, sont venues replacer le Tchad dans une nouvelle orbite qui est celle de l’audace, de la fierté
d’être libre et la joie d’appartenir à un Etat souverain ; n’en déplaise aux prophéties ténébreuses des dirigeants des partis politiques et associations civiles qui agissent comme des agents des
officines étrangères et qui causent tant de tort à notre marche souveraine.
Source : Discours de clôture du Congrès du MPS