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Des biens de 12 chefs rebelles tchadiens : Ce n’est qu’un leurre de pro

Pour cette mesure,  je ne vois pas où le problème. Si vous voulez qu’on débatte là-dessus alors let’s go!

1.      Ce sont à 99% des biens mal acquis. Des biens issus de la corruption, du pillage des caisses de l’État, de l’argent du contribuable tchadien.

2.      Où le problème si l’argent volé des contribuables revient aux contribuables ?

3.      Personne parmi les chefs des bandits ne peut devant la loi et la stricte justice justifier l’acquisition des biens aujourd’hui en quête d’être saisie par la justice.

4.      De toute façon, d’ici quelques mois ils vont regagner, chacun selon ses arguments, le crime organisé de Ndjamena et s’inviter à la mangeoire. Ils seront récompensés avec des grosses sommes d’argent des mêmes contribuables. Alors, qu’est-ce qui a été perdu ? Rien. Rien ne se perd dans ce jeu.

Le parcours des seigneurs a été dénoncé par tant de tchadiens et vulgarisé dans un langage très simple accessible par tous. Voilà résumé : après à un refus de promotion ou d’une promotion qui tarde à venir ou encore par simple besoin d’une grosse d’argent facile, les lieutenants d’hier du crime organisé de Ndjamena sous l’ordre du soldat Idriss Deby Itno se métamorphosent en seigneurs de guerre en créant leurs propres bandes armées. Ils découvrent subitement les torts que la bande à Deby fait au peuple tchadien. Alors ils vont en rébellion au nom du peuple et harcèlent à répétition leurs amis et parents d’hier. Ils font grimper les coûts de harcèlement qui deviennent très couteux et risquent de fragiliser de manière irréversible le groupe mère de Ndjamena.

La valeur marchande des récalcitrants impermanents est établie. Le parrain Deby compare ces valeurs par rapport à la prochaine casse et prend dans l’intérêt de la grande famille mafieuse. Le feu vert pour récompenser les mécontents tombe. On suit les procédures misent en place pour de tels cas et on les applique. On commence par devenir des tas de cadavres laissés derrière soi. On commence par devenir conscient que sont fatigués de la guerre et qu’il faille éviter le sang versé. On avance même que pour avoir Deby, il faut être tout près de lui. Des blas blas qu’ils croient inventer. On devient mature n’est-ce pas ?

Et c’est parti. Détour à Tripoli pour les honneurs du grand frère du nord parce que le monde nous regarde. Signature! Photos! Regret de la manipulation soudanaise. Les rebelles touchent leurs magots et retrouvent les postes qu’ils ont convoités quelques mois plutôt. Ils se la coulent tranquille, douce. On vient de faire la paix au nom du peuple et doigt d’honneur à nous autres qui avons expliqué plutôt cette imposture.

Preuves ? Mahamat Nour Abdelkerim a touché sa part. Eljinedi a touché sa part. Soubiane s’apprête à toucher sa part. Les Erdimi, Nouri et autres s’alignent à toucher leurs parts. A tour de rôle et dans le temps, le temps que tchadiens travaillent et qu’il y ait des entrées d’argent dans les caisses du contribuable, le temps que l’argent liquide se dispose et que la mémoire volatile du peuple s’efface.

En ce qui concerne les biens de 12 chefs rebelles, il n’ya rien. La main gauche de Deby reprend les biens mal acquis et la main droite du même Deby ira puiser dans les caisses du contribuable tchadien pour récompenser les mêmes criminels et les réintégrer dans la famille du crime organisé. Il n’ya rien absolument rien. Aucune perte.  Ce n’est qu’un jeu de position entre criminels pour leurrer encore une fois les tchadiens. Voilà  ce qui soulève inutilement des réactions et qui désole.

Si vous voulez qu’on parle des vraies choses alors parlons-en : que chacun déclare et justifie ses biens acquis officiellement et en prenant à témoin le peuple tchadien.

Jérémie Balam

Jeremie.balam@gmail.com

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