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Alhabo1.jpg"Après  l’enlèvement en février 2008 du Pr Ibni Oumar Mahamat Saleh, les Tchadiens ont pensé que  Mahamat Ahmat Alhabo, l’ami de toujours et matière grise du parti, allait se mettre en avant et se servir de tout son poids politique pour exiger la vérité sur les circonstances tragiques de la disparition du secrétaire général du PLD et porte-parole de la CPDC.

Ce fut une vertigineuse illusion, car le polyglotte va faire tout le contraire de ce que les Tchadiens attendaient de lui : il s’enterre dans un mutisme déconcertant dont il n’est plus jamais sorti. Il ne fera pas la moindre déclaration publique sur le sort de son ami, au grand dam de tous ceux qui comptaient sur sa voix pour faire entendre raison à Idriss Déby. Une attitude jugée troublante tant elle est en totale discordance avec le charisme et le courage de celui qui paraît ne s’être jamais laissé égarer dans les chimères d’une ascension sociale (qui ont attiré dans les filets du régime les politiques comme Youssouf Saleh Abbas, Mahamat Saleh Annadif, Hamid Mahamat Dahalob ou encore Jean Alingué Bawoyeu) rapide et éternelle promise par le maître de N’Djamena à tout parvenu qui se respecte.

A partir d’avril 2009, Mahamat Ahmat Alhabo se réfugie à Bangui, la capitale de la république centrafricaine. Officiellement pour y occuper un poste de représentant de l’Unesco ; officieusement pour prévenir toute tentation de servir de pantin dans un simulacre de gouvernement d’union nationale prôné par l’opinion politique internationale pour faire passer la pilule de la disparition d’Ibni Oumar Mahamat Saleh.

De retour à N’Djamena depuis bientôt un an..." lire l'article sur tchadoscopie.net

Tag(s) : #Tchad
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